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socca fiction

8 octobre 2006

New York, à nous !

Sans_titre

miroir effet

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20 février 2006

EDEN

Venise. Stazione Santa Lucia. Sur le parvis de la gare balayé par un vent du large assez fort, un étrange sentiment me saisit.
Un sentiment qui ne devait rien à l'étonnement ou à l'admiration que provoque communément la vue du Grand Canal dont les eaux, ce jour-là, reflétaient l'azur du ciel et les ocres de la terre à travers une riche palette d'hydrocarbures.
Traverser le Ponte della Stazione ne fut guère suffisant pour dissiper comme je le crus naïvement ce sentiment que je liais de façon irrationnelle aux événements de la nuit, dans le train.
À quelques minutes de marche, le long de calle Baffo, la célèbre Casa Vagina et les Studios Riscoli, non moins fameux, qu'elle abritait. Ni plaque ni enseigne. Qui irait imaginer que derrière la façade lépreuse de ce palais vieux de 400 ans se réalisaient les meilleurs pornos d'Europe ? De l'autre côté du portail déglingué, une petite cour aux pavés poussiéreux. Assis sur la margelle du puits, un homme en livrée rouge lisait le Giornale dello Sport.

1 octobre 2005

Épigraphe

Un nœud ! Un os ! Un nœud noué ! Que ce soit une sorte de sonde à vagin en inox ou un nœud d'zob !

J.P.Verheggen
Artaud Rimbur

Pourquoi, Seigneur, m'as-tu tiré du con, puisque tu savais que je dois mourir ?

Zorzi Alvise Baffo
Œuvres érotiques

11 septembre 2005

le train quittait Mestre

lever_de_soleil3étais-je encore sous l'effet de cette confiture au haschisch avalée la veille...

30 août 2005

SOCCA FICTION raconte...

les déboires d'une productrice de films porno

les amours tragiques d'une comtesse alcoolique

les pérégrinations d'un scénariste dépassé par la réalité

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7 août 2005

Que l'on peut trouver

en vente aux FNAC Nice et Cannes.

Egalement en vente par correpondance. Prix public 15€ TTC.

140 pages format 14x21

27 juillet 2005

La rencontre

Et puis… il y avait Ludivine.

— Au fond, elle est bonne pâte, lâcha Léonin en faisant signe

au serveur. Qui rappliqua fissa.

— Monsieur le comte ?

— La même chose, s'il vous plaît !

— Permettez-moi de vous rappeler, monsieur, que la réserve

de pommard est épuisée. Puis-je vous recommander un saint-émilion 83  ?

— Qu'en dites-vous, Marx ?

— Un 83 ! voyons, le 82 est exceptionnel, le 85 itou, mais après

c'qu'on vient d'écluser, même un 84 des plus médiocres ferait l'affaire.

Alors pourquoi, Léonin, s'arrêter en si bon chemin ?

— Bravo ! Vous honorez la viticulture française, fit le serveur !

La France tout court, la France qui boit !

— Ah, Firmin ! Rendez-moi un service, voyez ce que fabrique notre

comtesse, voulez-vous !

Une bonne demi-heure qu'elle était partie aux toilettes. Léonin s'inquiétait.

Peur qu'elle fasse une mauvaise rencontre. Le serveur apporta des nouvelles

qui devaient le rassurer sur ce point.

— Coma éthylique ?

— Je le crains fort, monsieur !

Faisant preuve d'un réel à-propos, Léonin glissa un généreux pourboire

au serveur — dans le gousset taillé pour — le priant de rapatrier, avec

la discrétion nécessaire, l'épave comtale échouée au milieu du couloir.

Le comte nous bluffait fort.

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